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Tout en part, tout y revient/ roman dédié à l'antique mosquée de Cordoue
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Tout en part, tout y revient/ roman dédié à l'antique mosquée de Cordoue
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18 février 2011

Partie 3 : Récit de Sofiane Saïdi (1ère moitié)

(Rappel : présentation du livre + 7 septembre 2010

Partie 1 chapitre 1 = 28 novembre

2ème moitié du récit de Sofiane Saïdi prévue le 25/02/2011)

couverture_roman

(on peut se procurer ce roman sur le site www.publibook.com ou le commander dans une bonne librairie)

cellule_2

Récit de Sofiane Saïdi

La vision de Marie étendue endormie sur le lit provoqua en moi une sacrée joie. Je m’appuyai le dos contre la porte pour reprendre mon souffle et mes esprits. J'étais complètement rassuré. Mes idées noires se dispersaient sous l’effet de ce soleil printanier. La tête penchée en arrière en appui sur le chambranle, je me rassasiai de la vue de Marie. Au bout d’un instant, brusquement, je fus intrigué par quelque chose que je ne pus définir d’où je me trouvais et qui lui entourait le cou. Je m’approchai à pas de loup pour éviter de la réveiller. Je constatai alors avec horreur - comme ce mot me semble faible - que ma ceinture lui enserrait le cou et l’avait étranglée à coup sûr. Marie gisait inanimée en réalité à même notre lit d’amour alors que je ne l’avais crue qu’assoupie. Je la secouai violemment sans parvenir à provoquer la moindre réaction de sa part. Perdant toute contenance, je dois le dire, je me suis mis à hurler en même temps que je sautai à califourchon sur son corps pour être en position d’arracher cette ceinture en cuir tressé, la mienne, ma préférée abhorrée, en même temps que je lui administrais des claques magistrales pour la ramener à moi, à la vie, à sa vie si exaltante. Ce fut peine perdue. Mon énergie rageuse était celle du désespoir. Elle arrivait bien trop tard. Marie était bel et bien trucidée, étranglée depuis un moment, avec ma propre ceinture - pourquoi en avais-je amené deux et pourquoi l’avais-je laissée dans l’armoire ?, vaines et illusoires réflexions. Mon cri de stupeur d’abord, mes cris de douleurs ensuite alertèrent sans doute la femme de chambre qui travaillait à l’étage. Elle entra en trombe dans la chambre en hurlant elle aussi, s’arrachant les cheveux en un mouvement d'épouvante au moment où je tournai la tête au bruit de la porte qui s’ouvrit et où je la vis. Quand elle remarqua que je la regardais, elle se sauva en hurlant toujours. Je n’y prêtai ensuite guère attention, bouleversé par le corps inerte de Marie, morte sur ce lit minuscule planqué sous la fenêtre au volet clos et aux rideaux blancs délavés. La police arriva sur les lieux presque aussitôt, comme si elle était déjà en route avant même d’être prévenue. Mais étais-je en mesure de mesurer le temps ? Je ne le crois pas. De sorte que Sanchez en personne - je ne pourrai jamais effacer cette image de ma mémoire - me trouva assis à califourchon, effondré sur le corps mort de Marie, en train de déverser des torrents de larmes et de pleurs ou d’imprécations sur son visage inerte et violacé, autant par l’effet de l’étranglement, que pas la volée de gifles que je venais de lui administrer, en vain, où étaient-ce mes mains qui s’étaient enflammées de rage et de désespoir. Sanchez me passa lui-même les menottes - je ne suis pas sûr de bien m’en souvenir, mais il me le confirmera plus tard lui-même - sans un mot, avec son regard fuyant, de ses mains aux doigts boudinés couverts de bagues au bout de ses bras grassouillets velus et souillés de sueur, après que deux de ses acolytes m’eurent arraché du corps de Marie auquel je me cramponnais de douleur. Peut-être ne vis-je rien de son comportement, de leur attitude, car j’étais retombé dans un trou noir, sans pouvoir m’en sortir cette fois avec une simple bosse, fût-elle douloureuse, puisque j’entrais pour longtemps dans le tunnel du désespoir le plus cruel. Je n’étais plus là pour personne, de toute évidence, même pas pour moi car je ne me défendis pas. Si j’avais eu mon arme de service, j’aurais pu les descendre tous sans coup férir, peut-être l’aurais-je fait sous l’impulsion de la rage et de l’impuissance. Alors que je ne me souviens pas, même en fouillant dans les recoins les plus poussiéreux du grenier aux souvenirs, si Sanchez m’a parlé à cet instant et si je lui ai répondu. Car j’étais abasourdi de stupéfaction, interloqué d’incompréhension, hébété par cette réalité brutale qui me tombait dessus (après avoir vainement crier gare), ahuri par ma propre naïveté, incapable d’appréhender cette vérité à laquelle je me trouvais confronté, inapte à saisir les rouages de la machination, y compris de saisir qu’il y avait machination, hors d’état de réfléchir à froid, hors circuit de la raison, en panne d’intelligence, incohérent au point de ne pas comprendre que nous étions tombés dans un traquenard.

Sanchez me jeta en prison. Je restai prostré des secondes des minutes des heures des jours des nuits des mois. Même quand il me fit traîner dans son bureau pour m’interroger sur les raisons “incompréhensibles” de mon geste, je le regardai sans le voir, fermé pour cause de déménagement mental à la suite d’un décès déclencheur d’une douleur incommensurable insurmontable inhumaine. M'était tombée dessus la négation de tout ce que je voulais être ou devenir. Pendant des mois, je ne me sustentai quasiment pas, ou seulement par inadvertance, par le fait que plus aucune raison n’habitait au cerveau indiqué, jusqu’à ce que le corps à bout de résistance se jetât de lui-même sur le pain rassis et la pitance sans consistance. Je ne faisais nullement la grève de la faim. J’oubliais simplement de manger car m'alimenter n’avait plus aucune signification pour mon cerveau malade de n’avoir pas su gérer ma vie et celle, ô combien plus précieuse, de l’être le plus cher. Je me rabougrissais à vue d’œil. Les forces vitales quittaient peu à peu ce corps inhospitalier comme les rats quittent le navire en train de couler. Tout ça parce que la réalité sordide ne parvenait pas à empêcher la fiction du sourire radieux de Marie, de la joie de vivre de Marie, de la force tranquille de Marie, de son âme rassérénant - si cela se dit - de son corps magnifique de me hanter jour et nuit. Toutes ces Marie sarabandaient dans mon esprit et tout autour de moi dans la cellule où Sanchez avait eu la sagesse ou la prudence ou le vice de m’isoler. Je pouvais sans cesse l’entendre, lui parler, la toucher, en me cognant aux murs rugueux. Je me refusais obstinément intuitivement irréconciliablement inconsciemment à faire le deuil de sa disparition. C'était trop injuste à mes yeux, trop insupportable. Marie ne méritait rien de tout cela. Je n’avais pas encore intégré le principe de réalité ; je n’avais pas assez exploré la frontière qui sépare le possible de l’impossible ; je m’étais laissé porter jusque-là par la facilité du plaisir qu’offre la vie comme une corne d’abondance ; je ne connaissais pas encore le vrai prix des choses ; je n’avais pas encore perçu l’existence du “bonheur suprême” de se sacrifier pour une cause supérieure - et surtout plus prosaïquement, je ne pouvais accepter l’inacceptable qui résidait dans le fait désastreux et calamiteux à mes yeux, que je n’avais pas été capable, malgré mon métier et mon soi-disant potentiel, de lui éviter le pire, ce que bien entendu de manière semi-consciente, je ne me pardonnais pas, ce que je ne me pardonnerai sans doute jamais. Je m’enfonçai dans une nuit carcérale sans fin, demeurant prostré dans mon unique pièce, cette cellule, ressassant dans un coin de mon cerveau et ne pouvant faire autre chose, mon manque de vigilance, mon inefficacité. Ainsi me transformai-je rapidement en un être inerte et sans désir, ou plutôt animé d’un seul désir obsessionnel et irréaliste, celui de faire revenir Marie à la vie, de tout reprendre par le commencement. Au commencement était Marie...

Puis vint le temps du procès, mon procès, auquel je fus contraint de participer et au cours duquel jamais à aucun moment je ne réalisai ce que j’y faisais. Ils n’ont cessé pourtant d’accuser un individu qui ne pouvait être que moi puisqu'ils me désignaient tout le temps du doigt. Je demeurai néanmoins amorphe, absent. Je restais obsédé par les mille visages de Marie qui dansaient autour de moi dans le box de l’accusé. Alors que j'aurais dû me défendre pied à pied, bec et ongles, jusqu'à contre-attaquer pour faire repartir cette non-enquête depuis son début.

Tout au contraire, je restai prostré, inerte, anéanti par la perte du seul être qui m’importait sur cette vilaine terre : Marie. Ils en profitèrent pour régler mon compte en un rien de temps puisque tout, absolument tout, concordait pour faire de moi le seul et unique coupable, un coupable idéal. Ils allaient se gêner ! Un seul et fugitif instant au cours du procès vit mon cerveau recroquevillé s'échapper du terrain vague et hallucinatoire où les multiples visages radieux de Marie n’arrêtaient pas de défiler. Quand le juge prononça le nom de mon chef abhorré, ce simple son, même déformé par l'accent ibère, m’obligea à émerger, oh! quelques instants à peine, de l’état lamentable dans lequel je végétais habituellement. Soudain je le vis face à moi. Il me crucifia sans me jeter le moindre regard en pâture, si du grenier de ma mémoire toutefois descendent des souvenirs fiables, alors qu’ils y furent archivés dans des conditions déplorables. A la question du juge sur le ou les mobiles du crime, quel(s) étai(en)t-il(s) à son avis, mon chef abhorré s’est déchaîné sur ma prétendue jalousie maladive ainsi que l’instinct de possession que j’avais culturellement en partage, surtout quand il s’agissait d’une femme, si j’en crois les images et le son qui me parviennent et résonnent encore aujourd’hui dans mon crâne, quand, même si mon esprit aujourd’hui s’est apaisé, il m’arrive parfois de penser à cette dramatique épopée, à ce théâtre de Guignol dans lequel je ne fus qu’une marionnette de figuration manipulée par des mains veules et occultes. Je l'entends et le vois encore ce commissaire roublard me dénigrer au nom de la République Française, déclarant sans ambages ni vergogne s’être trompé sur le principe d’intégration, comme si l’intégration correspondait à un principe unique et universel, comme si je n’étais pas un individu à part entière avec ses pensées, idéaux et objectifs propres, comme si je ne pouvais pas être Français ET Arabe, comme si un Français ne pouvait pas être intégriste et un Arabe laïcard, comme si je correspondais à un prototype défini une fois pour toutes. Il me stigmatisa comme un vulgaire bouc émissaire à l’usage de la vindicte populaire, comme si j’étais à ce point différent malgré moi, comme si la société était brusquement revenue aux temps où il fallait arrêter l’avance du Sarrasin. On aurait dit avec lui que tout était lumineux d’un côté et ténébreux de l’autre, comme si une peur ancestrale montait encore des entrailles de cette terre chrétienne, comme si je ne pouvais que faire partie d’Al Qaéda et que si ce n’était pas encore ce serait pour bientôt, comme si je n’étais pas Sofiane Saïdi, né à Grenoble de l’union (monogame) d’un père Kabyle ouvrier chez Caterpillar et d’une mère arabe femme au foyer, major de ma promotion à l’école de lieutenants de la police française, amateur de Mozart - j’ai revu le film de Milos Forman cinq fois -, du Rai et de la musique classique arabe et européenne, comme s’il ne pouvait y avoir d’exception à cette règle de la grammaire française, mis à part l’épicier du coin, comme si j’étais né en France par ma très grande faute, comme si les lepenistes avaient choisis de naître en France, comme si j’avais choisi mes parents, comme si je devais à présent les renier ou les occulter et oublier ma famille, comme s’il fallait forcément des racines pour vivre heureux, comme si une graine emportée par le vent ne pouvait pas être entraînée au loin et croître sur le bout de terre où elle a atterri, et plus tard, éventuellement repartir ailleurs, comme si je ne pouvais pas avoir une identité complexe et riche construite de plusieurs strates différentes sans me voir marginalisé pour autant, ou stigmatisé, etc., comme s’il n’était pas possible ou souhaitable ou enrichissant, à partir d’un tronc commun, d’avoir des branches diversifiées. Mais qui se ressemblent s’assemblent, ne dit-on pas ?, et puis ce que j’en dis.., il faudra pourtant bien qu’on se le redéfinisse ce tronc commun, non ?, par la raison, laissant à chacun sa foi et en confinant le prosélytisme meurtrier dans les caves de la République, notre mythe préféré avec son slogan en trompe-l’œil comme ces peintures italiennes qui n’ont d’autre but que d’embellir les façades aveugles. C’est à se demander parfois.

Mon bon commissaire m’a affublé d’une mentalité polygamique alors que lui-même était connu pour ses nombreuses maîtresses et sa mentalité machiste. Il a dit aussi que de sortir major de ma promotion m’était monté à la tête, au point que personne ne pouvait m’en remontrer parce que j’étais premier ET Arabe. Ainsi m’étais-je vu beau, m’étais-je emballé, lui donnant du fil à retordre, pour finir par perdre la tête devant cette journaliste qui me largua après m’avoir tiré les vers du nez. “Il s’est fait avoir le petit malin et ne l’a pas supporté, monsieur le juge. Son orgueil de mâle oriental habitué à dominer la femme n’a pas pu l’encaisser et, plutôt que de la laisser échapper, il a préféré la tuer pour que personne d’autre que lui ne la possédât. Voyez-vous, monsieur le juge, on ne peut rien contre l’atavisme”. Alors il s’en est allé comme il était venu, sans daigner accorder le moindre regard au banc de l’accusé et je suis retombé dans ma léthargie prostrée. Parlerais-je aussi des “entretiens” que j’eus avec le psychologue de service qui détermina que tout se déclencha “sous le coup d’une pulsion perverse et meurtrière comme une tentative d’appropriation définitive d’un corps bestialement désiré” ? Il m’a sans doute rencontré mais je ne m’en souviens pas, ma conscience ne s’étant pas sentie obligée d’archiver les images de ces non-rencontres notoires. Ce psychologue s’est promené dans mes pensées profondes comme un touriste se balade sur la promenade des Anglais, de sorte qu’il paraissait en connaître autant sinon plus que moi sur mon propre compte. Il dénicha sans doute au hasard de ses balades la clé du grenier aux souvenirs où il fouilla dans les recoins reculés et poussiéreux parmi les tas d’images les plus secrètes les plus honteuses les plus lointaines les plus explicites les plus démonstratives comme dans un vieil album de photos de famille.

Pendant des mois en prison, je ne vis pas âme qui vive en dehors des gardiens et des autres détenus lors de mes rares sorties de cellule. Quand mon père apprit que j’étais accusé d’assassinat, il interdit à ma mère de venir me voir et préféra m’oublier, submergé par la honte, d’autant qu’il apprit par la même occasion que je lui avais menti et que j’étais entré dans la police française. Cette histoire avait définitivement brisé son rêve de me voir un jour au bled à ses côtés l’entourant de mes soins et de mon amour filial pour adoucir sa vieillesse dans la maison qu’il s’était construite à la force du poignet.

Enfermé entre mes quatre murs, à chaque seconde qui passait, je me demandais comment je ferais pour tenir encore trente ans. Jusque-là, j’étais resté prostré et maintenant il me fallait intégrer de force cette réalité que, même en la retournant dans tous les sens, je n’arrivais pas à ingurgiter. Elle me flanquait une nausée insurmontable. Comment en étais-je arrivé-là ? Je repensais alors invariablement à Marie et retombais dans de longues journées et de plus longues nuits de dépression lancinante de laquelle rien ne pouvait m’extraire, ni l’arrivée de la nourriture, ni l’heure de la promenade, ni la douche hebdomadaire, ni les questions des gardiens. Rien de tout cela ne déclenchait une quelconque réaction de ma part. Je ne ressentais aucun désir je ne voyais aucune idée aucune pensée aucune image aucun souvenir apparaître sur l’écran noir de ces longues nuits blanches seul le vide le néant l’immobilité l’éternité m’étreignaient me substantivaient je perdais l’usage de la parole et restais assis les yeux mi-clos fixés sans intensité sur le mur rugueux qui me faisait face sans même que je le visse je me nourrissais machinalement de trois coups de cuiller à pot dans la gamelle que le gardien poussait jusqu’à devant moi j’attendais éternellement de me réveiller de ce cauchemar car ce ne pouvait être qu’un cauchemar et rien d’autre or quand un réveil se produisait forcément brutal je ne pouvais que constater que le cauchemar était bien la réalité que je vivais un cauchemar éveillé et cela me renvoyait illico vers le néant comme un cycle infernal un cercle vicieux la pire des solutions était de me laisser me recroqueviller me rapetisser me rabougrir et c’est exactement ce que je fis me réduire à la portion congrue devenant le nec plus minima le lyophilisé ou dans un autre registre le zombie le spectre le fantôme le mort-vivant la loque humaine la plante la larve.

Ce cycle infernal dura. Un temps interminable. Une nuit polaire. Il prit cependant fin à un instant précis dont il m’est extrêmement difficile d’en comprendre la raison ou la cause. Sans doute un quelconque neurone spécialisé déclencha-t-il au moment requis l’alarme de survie pour sauver la structure à la limite du départ sans retour, puis une quelconque synapse située au bon endroit relaya l’information et, de neurone en neurone, de synapse en synapse, le cerveau atrophié se remit doucement à fonctionner pour que, en bout de chaîne, une idée germât dans la boîte noire et fût projetée sur l’écran redevenu subitement blanc. Un bout de pensée du genre : “Sofiane, arrête tes conneries, cesse de te lamenter sur ton triste sort. Trop c’est trop ! Fais quelque chose pour t’en sortir”. Voilà en quelque sorte la substance du déclic déclenché par le neurone de survie. Cela ne disait pas encore ce que pouvait être ce “quelque chose”, mais cela poussait l’organisme à le chercher en sous-entendant qu’à partir du moment on l’on se met à chercher, on est plus à même de trouver. C’est exactement ce qui se passa car au bout d’un certain temps de remise en état de marche de la machine à penser, je jurai face à mes quatre murs que, quoi qu’il m’en coûterait, je démonterais élément par élément tout l’enchaînement de mon affaire avec une précision implacable dont je me sentais à présent capable, et ce n’était pas le temps qui me manquerait dans cette traque. J’y consentirais tous les efforts nécessaires et je commençai par me décider à remettre la machine corporelle en ordre de fonctionnement optimal en me sustentant normalement et en pratiquant autant d’exercice physique que ma situation le permettait.

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Commentaires
V
depuis l'autre jour où j'ai pensé que la commande était passée pour ton livre je n'ai pas refait la commande car j'ai eu des petits soucis personnels (santé et deux décés alors un peu de mal à tout gérer) mais je ne t'oublie pas je vais passer de nouveau la commande !! j'adore ton site toujours autant amitiés véro
Tout en part, tout y revient/ roman dédié à l'antique mosquée de Cordoue
  • roman trépidant et original qui s'attache aux questions très actuelles de la tolérance et de l'extrémisme religieux. Des personnages attachants sont aux prises avec un monde de plus en plus tentaculaire et nous rappelle que l'intolérance ne vient pas uniq
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